Un problème technique a empêché la transmission des photos des trois premières journées de cette nouvelle saison pour la publication du 19 octobre. Problème résolu, cette nouvelle version de l’article est maintenant complète !
Sixième saison des randonnées découvertes
débutée le 10 octobre 2024
Journée Kirk, alors La Roche-sur-Yon
Nous devions aller à Luçon, mais la tempête Kirk ayant retardé nos trains, nous sommes partis à La Roche-sur-Yon.
De la gare, par les rues droites, nous avons déambulé le long du théâtre, de jardins, des halles, de l’église Saint Louis, du quartier de la vieille ville et de la place Napoléon avec les animaux mécaniques qui, selon la légende, auraient été observés pendant la campagne napoléonienne d’Égypte.
Nous sommes descendus dans la vallée de l’Yon où nous avons cheminé le long des méandres jusqu’au barrage du moulin Papon et son lac, là, pique-nique un peu frisquet avant de faire demi-tour vers la ville et le Haras, square Bayard, rue Clémenceau, église Notre-Dame avant la gare.
Très belle journée ensoleillée, mais fraîche, de substitut, à revoir en approfondissant.
L’histoire au cœur de la ville
Située au cœur de la Vendée sur un roc dominant la vallée de l’Yon, La Roche-sur-Yon a connu un premier développement autour de son château et au sein du quartier de la Vieille Horloge, dont la Maison Renaissance datée de 1566 constitue un témoin privilégié.
Cependant, c’est surtout par la volonté de Napoléon, dont l’édit du 25 mai 1804 marque la création de la cité, que la ville va développer, sous l’impulsion des ingénieurs des Ponts et Chaussées, un nouveau visage : une forme pentagonale et une organisation en damier. Cet urbanisme fonctionnel s’articule autour de places dont la plus connue renvoie à son fondateur, la place Napoléon, et s’inscrit dans les fondations d’une France nouvelle souhaitée par Napoléon et dont les « Masses de granit » constituent le socle.
La majorité des monuments de cette première moitié du XIXe siècle est de style néoclassique.
En 1800 seront institués les préfets, représentants de l’État dans les départements. Il n’est donc pas étonnant que l’un des premiers bâtiments construits soit la Préfecture, achevée en 1818.
La rivière Yon, le poumon vert de la Vallée !
Profitez d’une excursion au fil de l’eau. La rivière Yon vous propose une incroyable parenthèse verte au cœur de la Vendée. Ainsi, suivez les méandres de l’Yon, à travers le département, en commençant par faire route au nord. L’Yon prend sa source dans le bocage vendéen. La rivière parcourt le département, y dessine des sites naturels pittoresques, et se jette dans le Lay.
Le Haras de la Vendée
Au cœur de La Roche-sur-Yon, le Haras de la Vendée, site culturel du département de la Vendée, vous fait partager la passion du cheval. Dans un parc de 4,5 ha dédié aux arts équestres, partez à la rencontre du cheval dans toute sa majesté et sa diversité.
Journée des pneumatophores à Angers
De la gare, nous allons vers l’église Saint Laud, puis l’aile ouest du château, avant de traverser la Maine, et là, surprise !, nous sommes obligés de prendre les trottoirs car le chemin rive droite sous le pont est inondé. Nous filons alors vers la jetée de la Maine pour faire le tour du lac – oiseaux, point de vue, caserne rive gauche et ancien couvent des Baumettes – pique-nique au pied de la maison de la nature au Logis de la Corne-de-cerf après avoir admiré une exposition photo.
Ensuite, nous entrons dans le parc Balzac où nous essayons de cheminer entre les chemins inondés, quelle beauté ! L’occasion de retrouver le cyprès chauve et ses pneumatophores.
Puis le quartier ancien de la Doutre :
– place de Bordillon
– Abbatiale du Ronceray et l’église de la Trinité
– l’hôtel des Pénitentes
– l’hôtel d’Andigné
– place de la Paix
– place du tertre Saint Laurent : le reposoir néogothique et les vastes greniers de l’ancien hôpital Saint Jean
– musée Jean Lurçat dans l’ancien hôpital Saint Jean et son parc
Ensuite, nous avons retrouvé la ville nouvelle en montant vers la cathédrale Saint Maurice et puis le moyen-âge avec ses ruelles pour rejoindre l’allée du bout du monde pour un aperçu de notre cheminement du jour.
Retour à la gare.
La Doutre, un bourg monastique Outre-Maine
Le quartier de la Doutre se constitue plus tardivement au XIe siècle, autour de l’abbaye Notre Dame de la Charité (abbaye du Ronceray). Il se développe économiquement grâce aux activités liées à la rivière : tanneries, pêcheries, batellerie… situées dans le sud du quartier. Au nord-ouest, dans un cadre plus champêtre, la noblesse angevine des XVe et XVIe siècles construit ses résidences : hôtels d’Andigné, Grandet de la Plesse, Du Guesclin…
Un pneumatophore, quésaco
Un pneumatophore est l’organe d’une plante ou d’un animal aquatique spécialisé pour une interaction avec l’atmosphère. En botanique, une excroissance aérienne des racines de certains arbres ayant pour fonction les échanges gazeux quand ils sont impossibles pour les racines dans les zones humides.
Le parc Balzac
Le parc Balzac : pénétrant au cœur de la Ville, touchant l’hyper centre au niveau du Château du Roi René, la parcelle dite « Parc de Balzac » était constituée à l’origine pour moitié de basses prairies alluviales inondables, et pour moitié d’anciennes décharges contrôlées.
Les premières esquisses ont été tracées dans les années 1989-1990 et l’avant-projet a été reçu par la municipalité en 1990. L’étude s’est déroulée de 1991 à 1994, puis le chantier de 1995 jusqu’à 2004 par tranches successives. Comme il est dit plus haut, près de la moitié était constituée d’anciennes prairies inondables (dites d’Aloyau), à l’époque traversées par deux fossés reprenant les eaux du ruisseau du Brionneau issues des Parcs Saint Nicolas, et se jetant dans la Maine. La partie supérieure du site avait été surélevée de plusieurs mètres de remblais contrôlés constitués de matériaux inertes (gravats) ; seuls quelques hectares y étaient à la fois en position non inondable et non dégradée par les activités humaines.
Aujourd’hui, le parc favorise des liens avec les quartiers Saint Jacques, Belle-Beille et le quartier du Front de Maine. De la même manière s’y tissent des liens organiques et fonctionnels avec les grands espaces végétalisés voisins que constituent les parcs Saint Nicolas (112 ha) et le parc de Loisirs du Lac de Maine (220 ha) grâce aux liaisons piétonnes qui constituent ainsi une promenade nature de 20 km en ville.
Pour l’année prochaine, je recherche une sixième randonnée sur Angers
Journée des lambrequins
Des Moutiers-en-Retz à Pornic
Nous partons très tôt pour Bourgneuf-en-Retz, mais, sans doute endormis, nous arrivons au Moutiers ; alors nous partons vers les marais de Lyarne pour réveiller tous les nombreux oiseaux sur ± 3 km avant d’arriver à la côte près du port du Collet. C’est marée basse, paysage plus dégagé mais moins d’oiseaux. De là, 15 km jusqu’à Pornic en repassant aux Moutiers, à la Bernerie, sur la plage de la Boutinardière qui s’éboule par endroits, ensuite autre éboulement qui nous fait monter vers les landes de Monval, le dolmen de Prédair, la fontaine aux Bretons pour le pique-nique, le dolmen de la Joselière, la plage de la Source, la corniche de Gourmalon, le ria et le canal de Haute-Perche, avant la gare et notre retour.
Le lambrequin
En architecture, un lambrequin est un ornement découpé et souvent ajouré, plus ou moins épais, en bois ou en métal, fixé en bordure de toit ou à la partie supérieure d’une fenêtre. Les deux types de lambrequins peuvent se retrouver ensemble dans les maisons individuelles, ou séparément, en fonction de l’architecture.
Pornic
Pornic est un port de l’ouest de la France, situé en Loire-Atlantique, région Pays de la Loire.
Cette commune fait partie de la Bretagne historique, dans le pays traditionnel du pays de Retz et dans le pays historique du Pays nantais.
Pornic a fusionné en 1973 avec Le Clion-sur-Mer (dont les habitants s’appellent les Clionnais), puis en 2007 avec Sainte-Marie-sur-Mer (dont les habitants s’appellent les Sanmaritains), cette dernière commune étant déjà devenue une commune associée de Pornic en 1973. Les habitants de la commune, qui s’appellent les Pornicais, étaient au nombre de 17 910 selon le dernier recensement de l’Insee de 2021.
Située au bord de l’océan Atlantique, la ville est connue pour son château et son vieux port. Ses principales ressources sont, au début du XXIe siècle, le tourisme et les produits de la mer.
Le port du Collet
Profitez d’une vue imprenable sur le Marais breton et la baie de Bourgneuf depuis le port pittoresque du Collet, surnommé « le petit port chinois » ! Pour bénéficier au maximum de ce point de vue, montez sur la passerelle du port du Collet, vous pourrez admirer le panorama plus amplement.
Côté mer : vous faites face à la baie de Bourgneuf et à l’île de Noirmoutier. A marée basse, vous pourrez découvrir un paysage lunaire, d’un calme sensationnel.
Côté terre : vous faites face à l’étendue du Marais breton et aux nombreux oiseaux qui le peuplent. Joli port de pêche et de plaisance au fond de la baie de Bourgneuf, à l’embouchure du Falleron et du Marais breton, le port du Collet, dans son aspect, rappelle le port du Bec, situé à 15 km de là, en Vendée.
Les pontons en bois, parfois à 2 niveaux, ainsi que les cabanes de pêcheurs colorées le long du quai donnent beaucoup de charme à cet endroit.
Bonne lecture
Remerciements aux randonneurs découvreurs
Marie-Françoise